«Sinon, je serais devenue coiffeuse ou boulangère.»

Le monde de l’assurance est réputé pour être terne et ennuyeux – pourquoi voulais-tu effectuer ton apprentissage auprès de la CSS?
Dès l’école secondaire, j’ai été plusieurs fois en contact avec la CSS. Comme je me rendais à l’ICT Campus de la Suisse centrale, je passais pas mal de mon temps libre Tribschenstrasse. C’est là que se trouve le siège de la CSS. J’y ai fait de belles expériences, et ces premières impressions de la CSS m'ont laissé de bons souvenirs. 

Pourquoi as-tu postulé auprès de la CSS?
Tout simplement, parce que dès le départ, j’avais un bon a priori. Tout le monde était extrêmement gentil, et j’ai eu l’opportunité de participer à des projets passionnants – cela a été décisif pour moi. 

La CSS est-elle attractive pour les apprentis?
Nous sommes 124 apprentis au total répartis dans sept professions différentes. En dépit de l’importance de ce groupe, la cohésion est bonne. Nos échanges sont nombreux, par exemple lors de la pause de midi ou des discussions en groupe régulières accompagnées par le logiciel «Moodtalk». Et celui ou celle qui le souhaite peut aussi participer à pas mal de sorties: bowling, curling, engagement social, etc. Généralement, je suis toujours de la partie. 

Pourquoi as-tu choisi ce métier?
Pendant ma scolarité, mon père m’a offert un robot Arduino. J’ai adoré le programmer pour qu’il suive une ligne droite ou accomplisse un parcours complet. Cela a allumé une petite étincelle en moi qui a fini par allumer un feu gigantesque.

Ces aptitudes à la programmation te sont-elles utiles aujourd'hui dans ton travail?
Oui, tout à fait. Mais, pour moi, les compétences sociales sont bien plus importantes que les connaissances en programmation ou mes compétences techniques. Surtout dans un environnement technique, j’estime essentiel d’être capable de m’exprimer correctement et de pouvoir expliquer ce que je veux faire. Lorsqu’une mission m’est confiée, j’essaie de déterminer les éléments importants pour l’exécuter correctement. 

La communication, ce n’est pas forcément la première chose qui vienne à l’esprit pour un métier technique. 
Oui, c’est compréhensible. C’est sûr, que cela aide d’avoir une pensée logique et d’être plutôt à l’aise en mathématiques. Et comme beaucoup de tutoriels sont en anglais, il est essentiel de bien maîtriser cette langue. 

Avais-tu un plan B, si tu n’avais pas obtenu de place d’apprentissage à la CSS?
Je suis plutôt manuelle, alors j’avais aussi envisagé de devenir coiffeuse ou boulangère. Mais dès que j’ai été acceptée à la CSS, j’ai laissé tomber ces autres idées. 

Que réponds-tu à ceux qui voient les spécialistes de l’informatique comme des zombies blafards passant leur journée à bricoler dans leur sous-sol?
Je connais bien cette vision des choses, mais c’est archi faux. Une seule chose est vraie: je peux rester concentrée longtemps lorsque je cherche à résoudre un problème et ne pas voir l’heure tourner. C’est parce que j’y prends plaisir et que je suis dans le «flow». Cela m’arrive régulièrement et j’aime bien cette sensation.